08 Feb

LANCE ARMSTRONG

Publié par daniel graziano

Ce qui me lie à Lance Armstrong ?

Un truc banal, la maladie.

Lorsque j'ai repris le vélo en 1996 sont apparues alors mes diverses pathologies, vasculaires, musculaires, pulmonaires (pour une grande part dues au tabac).

Lui il se battait contre le cancer, contre la mort.

Après avoir lu son livre "il n'y a pas que le vélo dans la vie", pour continuer le vélo, malgré la douleur, je me suis identifié à lui. Je me suis mis à l'imiter, par exemple en compensant ma faiblesse musculaire par une cadence de pédalage plus rapide sur de plus petits braquets. Ce que je fais toujours après tant d'années.

Pendant les années qui ont suivi je n'ai cessé de l'admirer, il s'en était sorti, et moi je continuais à progresser. J'ai encore le sentiment aujourd'hui de lui devoir un peu de mon bonheur de sillonner les routes à vélo.

Pendant toutes les années où il a dominé le Tour j'ai été un fidèle supporter.

Et puis il y a eu ce que tout le monde appelle "l'affaire". On a vu alors beaucoup de ses admirateurs, ceux qui en avaient fait une star, ceux qui avaient profité de ses largesses, les présidents de l'UCI laxistes ou complices de dérives, les organisateurs du Tour aveugles (?), la presse qui l'avait encensé, s'acharner sur lui. Un torrent de mauvaise foi et d'hypocrisie s'est déversée sur le champion.

ILS ONT EU SA PEAU !!!

Coupable ? Peut être, pas plus que les autres!!

Victimes expiatoire des dérives du cyclisme comme le fut Richard Virenque quelques années plus tôt, c'est pour moi une certitude.